lundi, 06 septembre 2010

André et Danny, ou comment gravir l'Everest en slaches.

Les mauvaises langues diront que si André Flahaut et Danny Pieters sont les seuls qu’on ait trouvés pour une mission de médiation destinée à relancer les négociations pour l’avenir du pays, on est mal embarqués. Reconnaissons que ce sont de mauvaises langues. Moi, je ne suis pas une mauvaise langue, je suis pire. Mon opinion ? André et Danny pour sauver le pays, c’est comme mettre des slaches pour escalader l’Everest. Non pas que ce soient deux tongs patentées, mais c’est quand même une paire sans pointures.

Entendez-moi bien : je ne me moque pas des capacités intrinsèques des deux membres de ce nouveau duo, que ce soit pour gérer leur ville ou chaire universitaire, ni même pour diriger leur parlement. Mais leur aptitude à rassembler me paraît faiblarde. Ce sont bien sûr d’éminents hommes politiques, et André Flahaut a été ministre de la Défense pendant de nombreuses années sans démériter (l’armée existait toujours après son passage, et était, semble-t-il, plutôt bien adaptée aux missions qui lui étaient assignées ; son idée d’armée humanitaire était séduisante). Le problème n’est pas là.


Il y a d’abord le fait que leur position actuelle est le résultat d’un marchandage plutôt rapide (dès le début de juillet) et opportuniste entre les deux partis «gagnants» qui n’ont toutefois, ni l’un, ni l’autre, 20 % des sièges à la Chambre. On n’aurait pas dû fixer ces deux postes de façon aussi précipitée. Mais surtout, aucun des deux n’a une réelle expérience de négociations fédérales. Ce choix montre que la situation a empiré.

Car, si on a coutume de regretter, désormais, que 2010 ressemble à 2007, la différence est en fait criante : en 2007, le roi a résolu la crise, ou plutôt l’a mise en suspens, en utilisant des jokers king size. D’abord, c’est un président de parti (ce que n’est aucun des deux nouveaux médiateurs), Didier Reynders, ministre des Finances depuis de longues années, qui fut nommé informateur. Or, l’informateur 2010, De Wever, n’a jamais été ministre.

Après un premier échec, c’est un ex-premier ministre, et pas n’importe lequel, qui fut nommé médiateur : Jean-Luc Dehaene. On eut ensuite droit à l’explorateur Herman Van Rompuy, également un vieux routard, qui ne doit pas manquer d’un certain talent, quand on voit ses fonctions actuelles. Peu de temps après, il devint réconciliateur, avec Armand De Decker, ministre d’État, qui fut président du parlement de la Région bruxelloise et, à deux reprises, président du Sénat. Le joker suivant fut Guy Verhofstadt, qui était alors en passe de devenir une personnalité européenne respectée (et l’est devenu entre-temps), deux fois premier ministre belge, qui permit la mise en place d’un premier gouvernement Leterme.

Le groupe Octopus fut dirigé par le ministre des Finances, Didier Reynders, très bon bilingue et virtuellement «chef des Francophones» à ce moment-là, et par Leterme, qui avait auparavant été ministre-président flamand.Suite à quoi notre chef d’État désigna François-Xavier de Donnéa, ex-bourgmestre de Bruxelles, ex-ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, ex-député européen, ministre fédéral de 1983 à 1988, ainsi que Raymond Langendries, ministre sous Maertens et ex-président de la Chambre, à qui il ajouta le regard extérieur d’un certain Karl-Heinz qui préside tout de même aux destinées de la petite, mais méritante (au sens belgicain du terme) communauté germanophone. Enfin, quand Leterme rendit son tablier, c’est encore Herman Van Rompuy qui reprit le flambeau, et au début de cette année, c’est à nouveau Jean-Luc Dehaene, ultime plombier de la Nation, qui reprit du service avant le pataquès de juin. À de rares exceptions près, nous avions là des pointures. Aujourd’hui, nous n’avons plus qu’une paire.

Pire : Danny Pieters est un monsieur qui veut la scission de la sécu, des pensions (avec un système impraticable où les Bruxellois devraient choisir entre «pensions flamandes» et «pensions francophones». Ça s’appelle de l’apartheid, même si c’est soi-disant sur une base volontaire). Mais pire encore : Pieters est partisan d’une sécurité sociale basée sur l’investissement de chacun. Entendez : celui qui paye plus aura droit à un meilleur remboursement ! C’est carrément la fin de la social-démocratie telle que nous la connaissons. Enfin, il veut la fin de l’État, une Flandre avec Bruxelles comme capitale, et en tant que président du Sénat, il est un partisan convaincu de sa… disparition. Il n’a jamais eu de poste ministériel, jamais dirigé quoi que ce soit. André Flahaut est probablement volontaire, fut populaire à l’armée, mais il n’a pas le profil d’un sauveur de la nation, plutôt d’un sympathique homme politique, capable d’autodérision, compétent, mais sans relief. Ce n’est ni un tribun exceptionnel, ni un «homme d’État».

Bien sûr, cette paire-là, l’un socialiste, l’autre nationaliste, n’est probablement qu’un prétexte, un rideau de fumée pour temporiser et permettre de passer à une phase de discussions officieuses. Mais quand même, ce choix de deux Smart n’est-il pas la preuve évidente qu’il n’y a plus de Mercedes en stock ? Maertens et De Haene font partie d’un parti qui a perdu les élections. Verhofstadt, n’y pensons même pas. Reynders est associé au FDF dont les Flamands ne veulent à aucun prix entendre parler : Maingain demande le respect démocratique des droits de citoyens francophones en Flandre, et c’est inacceptable aux yeux des négociateurs du Nord, même ceux du CD&V. Quant au PS, qui va vouloir reprendre le flambeau auquel Di Rupo s’est brûlé ? Demotte ? Compétent, néerlandophone, sympathique, mais trop cocasse pour convaincre au Nord ? Onkelinx, mauvaise bilingue ? Sans compter que le préformateur s’est vu plaquer dans la dernière ligne droite malgré des avancées visiblement inavouables sur le chemin de la scission de BHV, tant pour les Francophones que pour les Néerlandophones, puisque même après l’échec de ces négociations, l’on se refuse obstinément à révéler à la population de quoi ce paquet était fait (ce qui montre aussi qu’on compte dessus pour les relancer, par ailleurs, je le reconnais).

Et puis, l’ambiance est devenue morose. En 2007, on arrivait à rire de ce qui se passait. Les gaffes de Leterme suscitaient peut-être des réactions virulentes à juste titre, mais elles servaient aussi les humoristes. Marseillaise, intelligence francophone, radio Mille Collines, achat des Francophones (un peu d’argent pour leurs écoles en échange d’une énorme réforme), sans compter qu’il avait des chèvres et ratait l’un ou l’autre avion pour cause d’endormissement involontaire. Il avait aussi une maladresse certaine dans ses relations avec la presse francophone qui prêtait à la moquerie. Reynders passait pour un ambitieux qui fit tout pour s’attirer les bonnes grâces du «méchant flamingant» Leterme. Et ils allaient voir les matchs du Standard ensemble. De quoi alimenter Votez pour moi, la Semaine infernale ou encore TV Belgiek. Mais en 2010, les personnages sont tous tragiques. Di Rupo finit la négociation épuisé, triste. Trois socialistes ont déjà évoqué la fin du pays, avec sérieux cette fois. Bart De Wever manipule les foules flamandes avec un talent dramatique, et comment peut-on rire sans ricaner d’un homme qui dit «les gens qui parlent dans mon dos, c’est de mon cul» ou de son parti dont, ce soir sur France 2, un militant montrait le caractère extrémiste de l’arrière-ban : «on n’a jamais vu un Esquimau se marier avec un Arabe. Les Francophones sont comme les musulmans, conquête, conquête, conquête.» Du racisme au premier degré qui répond au «les Francophones (de la périphérie) sont des immigrants» de Bart-la-Friture.

Enfin, Flahaut est trop bonhomme pour le costume qu’on lui a taillé. Il ne traite plus De Crem de con, sa place au perchoir le lui interdit. Quant à Danny Pieters, c’est juste un sinistre personnage, un séparatiste, qui ne veut pas que le libidineux Francophone rabique qui habite à côté de lui puisse bénéficier d’une pension aussi cossue que la sienne, de Flamand dynamique et industrieux. Il est même mauvais politicien : Frank Vandenbroucke (SP-A) l’a démoli en un round à Terzake (VRT) en lui prouvant que son système d’apartheid des retraites était impossible à mettre en place dans la Capitale !

Le constat final est terrible, parce qu’en plus de disparaître, de s’évaporer, la Belgique sombrera sans un capitaine digne de ce nom pour empêcher que ce naufrage ne devienne meurtrier. Le lapsus de Di Rupo nous reviendra alors en mémoire. Lors d’une de ses conférences de presse, au lieu de «titanesque», il a dit «Titanic». Ça me rappelle que le premier sous-titre de mon livre Walen Buiten était «un pays sombre» (un peu d’autopromotion ne fait pas de tort). Et c’est vrai que le peuple sur le pont ne peut que constater qu’une partie de la classe politique aura fait foncer son pays vers un iceberg fatal. On peut alors réagir de deux manières : quitter le navire dans des canots de sauvetage, une pelisse sur le dos, pour survivre à sa fin en le regardant s’enfoncer, les larmes au cœur, dans l’abîme gelé d’une mer hostile. Ou rester à bord et espérer qu’il tiendra la mer, malgré un trou béant dans son flanc, sachant que tous ceux qui seraient encore capables de le colmater sont aujourd’hui aux abonnés absents.

Je souhaite néanmoins à André Flahaut de mener cette lourde barque quelque part, sans déshonneur, avec courage. À Danny Pieters, qui fait partie de ceux qui ont d'ores et déjà sabordé le pays dans lequel je suis né et pour lequel mes aïeuls ont résisté au péril de leur vie, je ne souhaite rien.

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Commentaires

Flahaut laissant un bon souvenir à la Défense, on doit pas avoir les mêmes sources. Il n'a fait que complètement déforcer le maigre outil de défense encore disponible, la Belgique est le pays le plus mal classé au sein de l'OTAN pour l'entrainement et les moyens dispo, malgré un professionalisme hors du commun de nombreux militaires, mais voila, les coupes sombres d'économies engagées par Flahaut ont laissé la place à une bande de boy-scouts, juste bons à faire de l'humanitaire ... Sans compter que la cher Flahaut ne se privait pas de se servir des moyens "militaires" pour son compte perso, comme tout bon socialo wallon de la génération précédente .... Militaires chargés de montés les chapiteaux lors de fêtes du PS en Brabant Wallon, immeuble de la Défense à Wavre loué à une proche du dit Flahaut, ... Si l'on compte sauver la Belgique avec ce couple de pieds nickelés, ce n'est plus le moment de penser à la séparation, c'est le moment de l'organiser

Écrit par : Clairon | lundi, 06 septembre 2010

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c'est pas flahaut qui a acheté des APC totalement inutiles (blindage trop fin)? Il me semble que les qualités intellectuelles du bonhomme ont quand même été souvent critiquée (à tort ou à raison). Je préfèrerais même daerden, au moins lui il fait rire et fait bouillir au nord.

Écrit par : saavenger | lundi, 06 septembre 2010

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Albert aurait mieux fait de désigner ces deux mêmes personnes en leur attribuant comme principale mission d'organiser la séparation du pays selon les désirs de chaque communauté concernée.

Au moins on aurait une perspective d'avenir. Là, je me demande plutôt fans combien de jours ils diront "force est de constater qu'aucun terrain d'entente n'a pu être trouvé".

Écrit par : Florent | lundi, 06 septembre 2010

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Vrais chiffres du chômage (toutes catégories) en Belgique


Les vrais chiffres du chômage qu'on vous cache en Flandre source: nva onem

Groupe I - Les chômeurs indemnisés

VL 309.258 RW 280.093
ger 3.158 BXL 95.605 TOTAL: 684.956

Groupe II - Les travailleurs soutenus par l'ONEM

VL 145.690 RW 114.849
GER1.317 BXL 19.349 TOTAL : 279.887

Groupe III - Les travailleurs qui aménagent leur temps avec le soutien de l'ONEM

VL 187.323 RW 66.755
GER 1.155 bxl 13.357 TOTAL : 267.435

Total général:

VL 642.271 RW 461.697 GER 5630 BXL
128.311

TOTAL GENERAL Belgium :

1.232.278 + les prépensionnés (faux chômeurs avec un joli nom) c'est encore pire pour la flandre

qui en compte 72 pct du total national


Pourquoi les politiciens FR n'utilisent ils pas ces vérités bonnes à dire ?????????????

Idem pour les 130 années de transferts du SUD vers le NORD sans parler des grands travaux flamands payés en grande partie par l'argent du SUD durant des décénnies (port d'anvers,zeebrugge,zaventem,mines du limburg etc etc)

Écrit par : dissy | lundi, 06 septembre 2010

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@dissy :
Parce que ces arguments ne porteraient pas. Les Flamands ont une sociologie politique anglo-saxonne : individualisme méthodologique, libéralisme économique, responsabilisation, ... Une bataille de chiffres sur le chômage ne les intéresse pas, ils ne veulent plus de structures qui permettent à tout un chacun d'échapper à sa responsabilité. Tout cela est à mille lieues du solidarisme étatique français ...

Je pense d'ailleurs en toute franchise que c'est l'argument le plus imparable en faveur de la scission de la Belgique et pas étonnant que ce soit le PS qui reprenne ce flambeau : pour quelle raison les Wallons, et peut-être les Bruxellois mais c'est douteux, continueraient-ils de vivre avec ces Flamands qui ont une conception de ce qu'est un Etat si opposée ? Les Wallons ne veulent plus jouer au gouvernement avec des forcenés du détricotage de l'Etat-providence (même si son défaut dans la mondialisation c'est qu'il n'est plus financé car on ne peut plus exercer une force pression fiscale en situation de libre-circulation des capitaux, et surtout notre système social fait appel d'air et tous les miséreux du monde tentent leur chance chez nous, il n'y a qu'à voir Bruxelles).

Écrit par : Outre-Quiévrain | lundi, 06 septembre 2010

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Est-ce que cet intermezzo qui se déroule sous nos yeux n'a pas l'air trop scénarisé pour être crédible ?

Le PS fait peut-être le max[imum maximorum] pour préparer le terrain à cet accord dont on ne connait pas vraiment deux des volets les plus importants à savoir Bruxelles et sa périphérie.
A leur tour, en brandissant la menace du séparatisme, ils font bouger les lignes sans assurer l'arrière-front, histoire de pouvoir venir après en disant "on a échappé de justesse au chaos".

Onkelinx qui met en doute la sincérité de BDW seulement maintenant...!
Et Reynders qui ne peut que marteler, puni dans son coin: "Que veut-on faire encore ensemble ?", c'est pour encore mieux accepter cette "révolution copernicienne", si chère à Kris Peeters (et à Charles Bricman ;-) ?

Écrit par : 2B | lundi, 06 septembre 2010

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@Outre-Quievrain
Pourriez-vous expliciter le
", et peut-être les Bruxellois mais c'est douteux, " de votre paragraphe?

Merci.

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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@DonBlacksad :
Je pense que la sociologie politique bruxelloise est distincte de la sociologie wallonne, totalement française.

Écrit par : Outre-Quiévrain | lundi, 06 septembre 2010

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@Outre-Quiévrain : pourtant, le cinéma français tourne souvent en décors extérieurs (et intérieurs) à Bruxelles pour le proximité architecturale.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 septembre 2010

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Ho mais quand les Français vont à Bruxelles, ils vont y chercher le typique flamand, le néo-quelque chose de la Grand'Place, l'esprit germanique, le romantisme en fait. Les villes de France sont des monstres d'ennui et de rationalité haussmanienne, de charmantes préfectures ordonnées mais tellement banales. Bruxelles permet aux Français de renouer avec les Flandres, avec la Dunkerque ou le Calais d'avant-guerre. C'est un Nord de la France qui n'est pas ch'ti, qui n'est pas fait de mines de charbon, c'est Lille en plus joli.

Écrit par : Outre-Quiévrain | lundi, 06 septembre 2010

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@Outre-Quievrain
En grande partie d accord avec vous. Sachez neanmoins que je ne compte PLUS AUCUNE connaissance non flammande (selon la definition democrate du terme, a savoir habitant de Flandre et/ou parlant le flammand comme langue maternelle) qui souhaite encore vivre avec des fachistes ou des democrates naifs sans doute mais qui disent "oui oui" aux fachistes.
Donc a choisir entre la peste et le cholera, les Bruxellois choississent a la quasi unanimite la France (ma preference allant pour une unite Wallo-Brux-Eupen, avec reconnaissance a part entiere de la region neerlandophone comme 3eme region ou depart volontaire de leur part).

Ce n etait pas comme ca il y a 2 ans, c est maintenant un sentiment generalise : on en a ras-le-cul des flammands fachistes ou collabos (et je n entends encore malgre tout que peu de voix qui s elevent contre le fachisme en Flandre ou a Bruxelles, c est donc une conclusion logique que de dire que les neerlandophones de Flandre et de Bruxelles sont tacitement d accord avec cette ignominie NVA-CDV-VBesque)

@Marcel
100% right, cfr "Sans laisser de traces" par exemple
(Excellent film humain-policier, ou on voit une BMW avec plaque belge et des flics avec drapeau francais)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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Le problème est la banalisation, beaucoup de flamand considérent normal qu'il vaut mieux engager un "moedertaal" qu'un francophone : les tests PISA ne sont-ils pas meilleurs en Flandre ? le Flamand n'est-il pas systématiquement trilingue (FR, NL, EN) ? Que la Wallonie vampirise la Flandre ? Les media ont leurs parts de responsabilité.

Maintenant, cela n'implique pas que la Flandre ne changera pas d'avis et que cela rend acceptable cette lâcheté de vouloir se rattacher à la France pour échapper à ses responsabilités, de refuser de s'assumer...

Sans compter que les rattachistes vont vraiment y perdre.

Écrit par : Eric | lundi, 06 septembre 2010

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De plus, le dénommé Danny Pieters n'est pas vraiment un tout proche de Bart qui lui reproche son manque de professionalisme.
Pieters, prof d'univ qui ne doute vraiment pas de lui, avait refusé de préparer le débat électoral contre Frank Vandenbroucke à la télé flamande... Résultat, il fut laminé en direct par le SPa.

Écrit par : michel henrion | lundi, 06 septembre 2010

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Je ne vois pas d'apartheid.
La sécurité sociale est déjà différente entre employé/ouvrier/fonctionnaire/indépendant.

Cela sera un peu plus complexe mais pourra être parfaitement géré.

Je ne vois pas non plus de fascisme à vouloir séparer deux vues de la société si différentes.
Si la Wallonie et Bruxelles veulent un système étatiste, pourquoi ne pas le poursuivre en toute autonomie.

Bruxelles, le clivage ne sera plus bientôt un clivage FR/VL mais des clivages Arabes/Turcs/Africains/Blancs/Muslumans/Chrétiens.
Voir l'étude démographique - Solde étrangers : + 20.000 Solde belge : - 12.000.

Bruxelles est encore économiquement fort que par l'UE, par les administrations belges et régionales et les sièges historiques des entreprises nationales.

En cas de scission, les administrations seront fortement réduites et les entreprises iront vers leur principal marché : la Flandre.

Si la Flandre veut prendre la charge d’un boulet comme Bruxelles, tant mieux, ce sera sans doute la meilleure chose.

Écrit par : SV | lundi, 06 septembre 2010

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@ Michel Henrion

le débat Franck VDB vs. Danny Pieters: http://www.youtube.com/watch?v=FgdPtYsl2r4

Écrit par : 2B | lundi, 06 septembre 2010

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Les gens en ont marre, oui, mais croire qu'un état wallon sera une bonne chose pour les Wallons et les Bruxellois, non, cent fois non. Les sorties socialistes de ce week-end sont scandaleuses mais pas étonnantes. Il y a longtemps que les socialistes rêvent de cela, sans le dire vraiment, ils ont tout fait pour. Ils préparent l'opinion mais sérieusement négocier une scission est bien plus difficile que ce qu'ils ont négocié maintenant. Dire qu'ils n'acceptent pas les diktats flamands est absurde. Les socialistes ont été au delà de ce que BDW demandait maintenant.

Écrit par : mado | lundi, 06 septembre 2010

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L opinion du journal Le Monde sur la situation en Belgique et Hollande :
http://www.demorgen.be/dm/nl/6956/Verkiezingen-2010/article/detail/1153650/2010/09/05/Belgie-en-Nederland-lijden-aan-populisme.dhtml

Je suis certain que traveller, bema, lieven et consorts trouveront encore mille raisons fallacieuses pour denigrer le bon sens du reste du monde?
Je sens qu on va encore se marrer avec leur inepties -)

PS: le lien est le lein vers la traduction neerlandaise, histoire que certains comprennent bien qu il ne s agit pas d un cannular, puisque c est ecrit dans la langue du peuple divin -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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A mado,

c'est un jeu de Poker menteur. En cas d'indépendance, bah le PS devra faire comme les socialistes grecs, appliquer une politique de rigueur et se faire virer aux prochaines élections par mécontentement. Autrement dit, le MR devrait attendre que cela arrive, il n'a aucun intérêt à gouverner pour l'instant sauf parce qu'il veut le pouvoir pour le pouvoir mais stratégiquement, je ne comprends pas la stratégie de Reynders pour son parti.

Écrit par : Guillaume | lundi, 06 septembre 2010

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Allez, je craque -)
Le lien vers la version du monde:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/09/05/oui-il-faut-se-preparer-a-la-fin-de-la-belgique_1407084_3214.html

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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@Michel Henrion : merci pour ces précisions !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 septembre 2010

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@SV : vous avez raison. En Afrique du Sud, les Noirs n'avaient pas non droit aux mêmes allocations que les blancs. Mais ça n'était pas de l'apartheid, simplement une façon un peu rustre d'organiser la société.

A propos de clivage à Bruxelles, l'autre jour, un jeune belge (j'insiste) d'origine marocaine me disait : "Nous, les Bruxellois, on n'est pas pareil que les Wallons, msieur. On n'a rien en commun avec ces Carolos." Il a bien dit "nous, les Bruxellois".

Quant aux fonctionnaires, ils n'apportent aucune valeur ajoutée. Le PIB/Ha est très peu influencé par les fonctionnaires locaux, surtout s'ils sont taxée en Flandre.

Désolé, mais prévoir que mon voisin flamand aurait droit à une retraite à laquelle je ne pourrais cotiser qu'en parlant néerlandais, et en recevant toute la paperasserie dans la langue de Vondel (ce qui exclut quand même la moitié des Bruxellois pas assez bilingues), c'est purement et simplement de l'apartheid. De même, comme je le disais, la semi-gratuité des transports publics pour les seuls enfants d'écoles francophones de la Communauté française.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 septembre 2010

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Heu, Marcel, tu t'avances un peu, au sujet de la compétence de Rudy Demotte, je me suis laissez dire que.... bien qu'il soit sympathique, et que tout le monde l'aime bie, notre ami Ruddy est la face com d'une piéce rapportée qu'il forme avec son éternel chef de cabinet et homme de l'ombre, qui fait la face technocrate, cerveau et négotiation (pas mal pour un seul homme)

Ruddy il vient dire bonjour serrez les mains, et il écoute le début et puis il dit bon les gars je vais vous laissez et laisse son alter ego terminez l'affaire.

Je répéte ca d'une source trés sure et trés impliquée, et sans méchancetés, aucune, et plutot pour dire que nous qui en sommes rien, nous sommes peu de choses.

Écrit par : zwarlimont | lundi, 06 septembre 2010

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@ Marcel Sel

Ce n'est pas très développé comme réponse.

Quid alors de la différence entre un fonctionnaire et un salarié du privé ?

Pour les conflits, regardez l'Exécutif des Musulmans et l'opposition Marocain et Turcs.

Au vu du "Nous", les blancs ont bien compris, ils votent avec leurs pieds...

Pour les salaires des fonctionnaires, OK mais je pense à l'ensemble des prestations des tiers (restauration, nettoyage, conseil, fournitures diverses, services).
Quid de la production audiovisuelle si la VRT quitte Bruxelles.

Quid de l'ensemble des sociétés commerciales et de service basées à Bruxelles mais dont la principale clientèle est en Flandre du fait de l'économie productive plus développée ?

Quid de la pension de fonctionnaire à moi qui ai travaillé dur par rapport au bureaucrate ?

J’ai l’impression que vous employer facilement le terme fasciste.
Peut-être vous retardez de 70 ans.

N’oubliez pas aussi que derrière les antifasciste, il y avait aussi les communiste qui avait plus de déportés que les nazis…

Écrit par : SV | lundi, 06 septembre 2010

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@ DonBlacksad

"Le Monde" c'est le reste du monde? Aah oui, c'est vrai, ils ont ete sauve de la faillite par le grand magouilleur de l'Elysee. Vous avez raison ce sont les "restes" de "Le Monde"

Écrit par : traveller | lundi, 06 septembre 2010

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@ SV
Je ne vois pas très bien où vous voulez en venir en comparant des concepts beaucoup trop différents (privé/public, marocain/turc, blancs/noirs, FR/VL,...)
Vous trouveriez donc normal et sain, dans un même pays et pour une travail/carrière identique, de recevoir une allocation/remboursement soins de santé différents suivant la langue qu'on parle ?
Expliquez ?
Comparer cet apartheid avec l'harmonisation des pensions entre salariés/ouvriers/fonctionnaires/indépendants qui a quand même pas mal évolué depuis 50 ans, me parait boiteux.

Pour le reste, la VRT sous-traite déjà énormément sa production hors RBC (en Flandre).
Un grand nombre de sociétés commerciales VL sont déjà implantées aux limites extérieures de la RBC.

Écrit par : 2B | lundi, 06 septembre 2010

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@ 2B

Votre comparaison avec l'apartheid n'est pas pertinente.

Dans un état fédéral, il est tout à fait normal qu'il y aie des différences entre les divers citoyens des différentes entités.

Voyez la Suisse, les Etats-Unis...

C'est même quasiment obligatoire si vous avez des différences de mentalité aussi importante sinon on arrive à un blocage.

C'sst même bénéfique pour que chaque entité puisse exploiter au mieux ses ressources en fonction de sa situation.
A moins que l'une des entités veuille profiter du développement de l'autre.

Je voudrais encore insister pour que l'on comprenne que la dualisme FR/NL nje sera bientôt plus d'actualité du fait de remplacement de population en cours à Bruxelles.

Concernant les entreprises, on peut distinguer les entreprises historiques (FORTIS, ING, UMICORE...) et les entreprises commerciales (distributeurs, représentants de marques internationales...).

Ces entreprises n'auront aucune raison de rester à Bruxelles car leurs principaux clients sont en Flandre.
D'autant pus que la fiscalité y est plus basse (p. ex. si Caméléon ferait une économie de 100000 € si elle était en Flandre, rien que sur les taxes immobiliéres).

Écrit par : SV | lundi, 06 septembre 2010

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@Traveller
Facile comme reponse -)
et symptomatique de ce que vous pensez qui va arriver a la Belgique grace a mijnheer NooitGenoeg.

Mais euh... pourriez-vous expliciter car jusqu a PREUVE du contraire, le Monde est quand meme un quotidien de renommee mondiale... mais que vaut leur analyse du probleme belge face a la parole de l enfant divin? Niks, onbespreekbaar!!!!!!!!!!!!! -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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@2B
RBC?
Republique Bananiere de .... ? Merci -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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@2B
compris a la relecture -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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Tout compte fait, après une bouffée d’espoir que ce non-pays se délite enfin, je pense à présent (à la suite des déclarations intempestives des socialistes évoquant l’éventualité de la scission…) que les deux compères vont trouver « un grand accord » qui sera ensuite adopté par les 5 autres …
De la sorte, EDR ne paraîtra pas responsable du « lachez-tout » et ils pourront nous assourdir avec leurs odieuses congratulations et leurs indécents cris de victoire :« Nous avons sauvé le Pays !!! ».
Oui, je crois que cela va se jouer ainsi. Malheureusement.

Écrit par : Waharday | lundi, 06 septembre 2010

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@Outre-Quiévrain

votre réponse à Dissy m'indique que votre vue sur l'ensemble est plutôt bonne

@Dissy

cela ne me dérange pas d'en débattre de ces chiffres
mais je ne vois vraiment pas où vous voulez en venir ?

Écrit par : bema | lundi, 06 septembre 2010

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@ DonBlacksad

Reputation mondiale francophone, rien d'autre.

Écrit par : traveller | lundi, 06 septembre 2010

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Le Titanic belgicain fonce vers l'iceberg flamand et on commence tout doucement à l'apercevoir à travers la brume de la naïveté francophone.

Vivement qu'on scinde ce pays et qu'on se débarrasse de la lourde ancre flamingante en forme de lion!

Écrit par : Tom | lundi, 06 septembre 2010

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Un petit moment de detente -)

Euh... Elio est au courant de sa photo sur le site de la N-VA, a mourir de rire vu le contexte!

http://www.n-va.be/files/default/nva_images/large_2006-flitspalen.gif

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 septembre 2010

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@SV : la production audiovisuelle de la VRT est principalement flamande, et plutôt décentralisée. Peu de Bruxellois y participent activement, et pour avoir été interrogé sur mes origines linguistiques avant d'être intégré à un projet de la communauté flamande (on m'a demandé de préciser que j'étais flamand, sinon, le projet ne passait pas), je crois que ça ne changera rien au marasme de l'audiovisuel francophone. Les sociétés basées à Bruxelles avec clientèle en Flandre, oui, ça pose problème, mais il y a toutes celles qui exportent un peu partout et veulent être proches des institutions europénne ; ai-je dit qu'une séparation ne serait pas un chaos ? Et les clients flamands vont-ils disparaître ?

Je n'emploie pas souvent le terme "fasciste", parce que je connais trop bien le fascisme (italien) pour user de "fascisme" dans tous les sens. Mais le terme "nazi" ou "national-socialiste", plus approprié pour parler du flamingantisme de collaboration, qui était de cette nature, et de sa descendance, dont la NVA est un épiphénomène, est encore pire et plus dangereux à manipuler.. Quant aux communistes qui déportaient plus que les nazis, c'est vrai, mais sur 30 ans, et dans un pays 7 fois plus peuplé que l'Allemagne. Et je ne parle même pas de la Chine !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 septembre 2010

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@SV Il n'est normal dans aucune région que deux citoyens habitant un même sous-territoire aient une sécurité sociale différente. Sauf à considérer que ces citoyens sont de nature différente. Il y a dès lors apartheid.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 septembre 2010

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@ Marcel Sel

N'employons pas des termes dans un contexte historiquement différent au risque de ne pas saisir la complexité des phénomènes.

Le fédéralisme belge est conçu sur un modèle bicéphale soit les régions et les communautés.

Il est donc normal d'avoir des disparités personnelles dans un même territoire.

Je ne crains que les termes "apartheid" ne signifie "je veux que les flamands paient pour ma sécurité sociale".

On ne peut nier que les valeurs des deux communautés sont différentes.
Il est donc intenable d’avoir un système unique pour les deux.

Pour l’ensemble des parties, pour leur permettre d’exploiter au mieux leurs qualités, je pense qu’un système différentié s’impose.

Dans un même territoire, des traitements différents sont acceptables si cela permet aux deux communautés d’optimaliser leur situation.

C’est une problématique qui se pose aussi au sein de l’UE.

Écrit par : SV | mardi, 07 septembre 2010

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A Marcel, le nationalisme flamand est plutot néo-libéral pas socialiste.

Écrit par : Guillaume | mardi, 07 septembre 2010

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Concernant votre débat apartheid ou pas apartheid,

Il est bien sur normal que les droits des salariés soient différents selon leurs spécificités, car il est impossible de faire cotiser de la même manière le secteur privé/public, les professions libérales/salariées, etc. Leur manière de travailler, leurs horaires, leurs organisations sont trop différentes !
Tout le problème est donc de savoir pour quelles raisons ces différences de droits existent.
Si la seule justification pour faire la différence entre deux personnes est d'ordre professionnel, alors on est devant un cas d'écart de droits qui sont totalement justifiés dans un état de droit.

Si la cause de différence de traitement est SEULEMENT d'ordre racial, religieux ou ethnique, il y a apartheid.
Dans un état de droit, les citoyens étant traités de la même manière, deux personnes d'ethnies différentes doivent avoir les mêmes droits s'ils font le même travail.

Et si wallons et flamands, vous ne souhaitez pas partager les mêmes droits et les mêmes devoirs, c'est que vous n'avez plus rien à faire dans le même pays. C'est tout simple !
SV, je pense que vous voulez simplement avoir votre propre pays, et c'est votre droit ! Cela ne devrait pas poser le moindre problème à moyen terme.

Moi je pense vraiment que la scission de la Belgique est souhaitable. Elle est souhaitable pour vos voisins aussi bien que pour vous-même, wallons et flamands ! Vous vous entendrez bien mieux lorsque vous serez "séparés", et même "séparés" vous ne serez en réalité pas plus éloignés que vous ne l'êtes déjà aujourd'hui !
Vous allez en effet rester physiquement voisins, cela ne changera pas ! Pour le reste, comme vos partis politiques n'ont déjà rien en commun, et que vous n'êtes pas tournés les uns vers les autres (vous n'avez aucun intérêt l'un pour l'autre, aucun sentiment de solidarité...), la situation future ne changera RIEN à la situation actuelle !!

Tout ce que vous aurez à regretter, c'est votre drapeau et les symboles de votre pays, si la Belgique disparait. A mon avis cela n'est pas grand-chose, puisque vous resterez toujours wallons et flamands, et que c'est aussi une grande part de votre identité.

Après quelques années, je suis sûr que peu en Wallonie regretteront la Belgique, surtout si vous wallons, vous vous alliez à la France (la transition sera plus simple et facile).

Moi en tout cas, ainsi qu'une majorité de français (voir derniers sondages), je suis prêt à accepter les wallons dans mon pays, je suis prêt à partager les mêmes droits qu'eux. Vous n'entendrez jamais personne chez nous (même Sarkozy n'oserait pas !!), demander à réduire les droits sociaux d'un wallon en dessous des droits d'un français. Nous avons une très forte culture sociale, profondément encrée dans tous nos partis politiques.

Mais bien sur, si nous mettrons volontier la main à la poche (surtout au début car les finances wallones sont assez catastrophiques parait-il), nous exigerons des réformes sérieuses en Wallonie. Il faudra que vous fassiez les mêmes efforts que ceux que nous nous imposons à nous-même. Et à terme, vous devrez avoir les mêmes droits que nous, ni plus, ni moins.

Écrit par : jaggy | mardi, 07 septembre 2010

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> Après quelques années, je suis sûr que peu en Wallonie regretteront la Belgique, surtout si vous wallons, vous vous alliez à la France (la transition sera plus simple et facile).


Dommage, jusque là, tout allait bien.
Si nos dirigeants font la connerie de fondre la Wallonie dans la France, nous serons beaucoup à regretter d'avoir notre propre pays. Je crois que vous ne mesurez pas les différences au quotidien, dans les mentalités comme ailleurs. Ce n'est pas parce qu'on parle la même langue que despays sont interchangeables. Demandez aux québecois ou aux suisses ce qu'ils en pensent.

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 07 septembre 2010

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@SV : il est encore plus intenable d'avoir ce que BDW appelle "des transferts transparents", parce que ceci signifie que la région la plus "riche" (pour des tas de raisons : la Flandre n'est si riche que grâce à Bruxelles, mais fiscalement, cette dernière n'arrive pas à récolter les fruits de sa productivité) garde en permanence les clés des transferts, et que les Wallons et le Bruxellois ne seront pas "alimentés" en fonction de leurs besoins, mais en fonction des "souhaits" ou de la "bienveillance" de la Flandre. Ceci signifie la rupture du vivre ensemble, et donc l'ineptie de l'État qui ne sert plus ses populations nécessiteuses, mais bien ses populations les plus riches, pourvu qu'elles soient situées en Flandre.

Pour info, j'en ai plus que marre qu'on dépeigne les "Francophones" comme profitant de la sublime richesse flamande : je paye beaucoup plus d'impôts que le Flamand moyen, et je n'aurai pas droit à une prépension. Ça doit être mon côté flamand.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 septembre 2010

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@ SV
Pour ce qui est d'employer des termes comme "apartheid" dans un contexte historique différent, c'est de la forme et je veux bien péter de rire quand Libersky dans les Snuls, déguisé avec collier de barbe, criait à tout bout de champ: "génocide !" pour la moindre mouche écrasée. OK.
Mais pour le fond, le terme est tout à fait approprié mais il vous renvoie probablement une trop mauvaise image et donc vous fait peur.

Pour vous, deux voisins de palier à Bruxelles, tous deux belges, doivent avoir des droits différents uniquement parce que l'un lit Humo et l'autre le Moustique, l'un écoute FM Brussel, l'autre PureFM sans imaginer une seconde qu'il puissent apprécier/lire/écouter les DEUX !!

Vous dites: "Dans un même territoire, des traitements différents sont acceptables si cela permet aux deux communautés d’optimaliser leur situation."

Optimaliser leur situation, c'est quoi ce concept à la noix ? Qu'y a-t-il à optimaliser quand on habite côte à côte ? Après avoir "optimalisé" sur base de la langue, vous voudrez optimaliser sur base de la mentalité, la croyance, la religion ?
En plus, en périphérie, on voit bien ce qu'il donne votre concept d'optimalisation. Curieusement il devient "Adaptation".

C'est la problématique de l'UE. OK. Mais vous semblez encourager justement une différentiation jusqu'aux régions (Europe des régions) au lieu de la construction progressive d'une harmonisation des droits dans l'UE.

Écrit par : 2B | mardi, 07 septembre 2010

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@ 2B & Marcel Sel

Je suis francophone et je me désole de la culture de passivité et de mendicité de ma communauté.

Cela me fait penser à l’Espagne du 17éme siècle, pauvre mais fier sans vouloir travailler…

Une communauté ne peut dépendre éternellement d'une autre sans contrepartie.

Quant à optimaliser, il me semble que l'on ne peut limiter les possibilités de développement des wallons et des flamands rien que pour préserver une égalité de traitement aux Bruxellois qui, de plus est, sont de plus en plus des immigrés récents.

Vous n'avez pas compris que l'on ne peut harmoniser que des situations semblables.
Voulez-vous harmoniser l'économie grecque et l'économie allemande ?
C'est l'échec assuré.

Quand à la valeur économique de Bruxelles, elle est plus historique et liée au secteur public (y compris les sociétés de service associées) que vraiment productive.

Bruxelles se plaint que des navetteurs travaillent à Bruxelles, il faut alors essayer de retenir les habitants et ne pas les dégouter par la saleté, l'insécurité...

En parlant d'apartheid, je vous suggére de vous promener dans Bruxelles.

Écrit par : SV | mardi, 07 septembre 2010

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@ Jean Marc

Qu'avons nous de différent avec les Français ??? Je cotoie régulièrement des Français et pourtant je n'habite pas une commune frontalière. Que faites vous de "belge" au quotidien ? N'êtes vous pas en train de raisonner comme un vieux belge ? Avez vous posé la question aux générations à venir ? Si la "mentalité" belge est de se faire mener à la baguette par le bout du nez jusqu'à l'abattoir alors je peux conclure que cette mentalité ne m'interresse pas et que le mot apatride me sièrait mieux.

Ne serait il pas temps d'enlever ces oeillères qui vous vont si mal ?

Écrit par : Pascal | mardi, 07 septembre 2010

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A Pascal,

Je ne suis pas sûr que tous les français soient chauds, les nordistes aucun problème car habitant juste à côté mais à lire les commentaires sur un article dans le figaro, ça vaut largement les critiques de wallons fénéants qu'on lit au nord du pays. Mais si on va sur Le Monde, on n'en retrouve pas donc c'est aussi un clivage gauche-droite.

Écrit par : Guillaume | mardi, 07 septembre 2010

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@ SV

Woaow ! Dans les clichés vous êtes fortiche:
Les francophones sont passifs, mendiants, pauvres mais fiers sans vouloir travailler, dépendant éternellement des autres [la Flandre].

Encore une victime du syndrome de Stockholm.

Au fond je sens dans votre discours, une tendance bien à droite (c'est votre droit) se calquant opportunément sur les demandes flamandes actuelles (NVA en tête) en matière communautaire pour un grand glissement du pays à droite toute, anti-pauvre, anti-service public.

Le conflit communautaire pour mieux masquer une belle et classique lutte des classes.

Écrit par : 2B | mardi, 07 septembre 2010

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@SV : "Les Francophones" sont tout sauf des mendiants. Le saviez-vous ? Il y a plus de Francophones qui travaillent à Bruxelles que je Néerlandophones. Je n'ai pas les chiffres exacts sous la main, mais puisque l'on doit scinder FR et NL, les "allophones" de Bruxelles sont majoritairement, par la force des choses, FR. Cela fait grosso modo, mettons 300.000 travailleurs FR pour 50.000 NL (je schématise). De Wallonie viennent encore 120.000 FR, et de Flandre, 280.000 NL dont au moins 50.000 sont Francophones. Faites le compte : 300.000 + 120.000 + 50.000 contre 230.000 + 50.000 = 420.000 contre 280.000. 22% de la richesse étant produite à Bruxelles. Ces Francophones contribuent très largement aux transferts vers la Wallonie, et pas toute la Wallonie : le Brabant Wallon est plus riche que la Flandre occidentale, ou le Limbourg. Quant au reste de la région, à l'exception du bassin de Charleroi, effectivement plus pauvre, le Luxembourg ne fait pas moins bien que les régions forestières d'ailleurs (l'Eifel en Allemagne) et Namur.Liège est à un niveau similaire au Nord, mais aussi à la Rhénanie-Palatinat. l'ensemble de la Wallonie fait jeu égal à l'„Etat allemand de… Berlin (du moins, c'était le cas en 2005. Quand à la Flandre, si elle était indépendante sans Bruxelles, elle se retrouverait 15è dans le classement des PIB/Ha européens…

Enfin, autant je suis fier de donner de mes impôits au Limbourg, autant je suis heureux de soutenir le Hainaut. Il faut arrêter de croire que la Wallonie vit aux crochets de la Flandre. Elle vit en fait aux crochets de Bruxelles, ce qui n'est ni plus ni moins normal dans un État fédéral.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 septembre 2010

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@SV
Je pensais comme toi il y a quelques mois.
Documente-toi un peu sur la pretendue "goed bestuur" flammande et tu constateras, comme nombre de francophones qui re-ouvrent les yeux, que la Flandre n est VRAIEMNT PAS plus competitive, professionnelle, travailleuse, efficace, blablabla... que la Wallonie ou Bruxelles.
Ils sont legerement plus riches, car ils nous spolient les revenus du travail
(je le repete : il n y a qu a Bruxelles qu on voit ca, le tout orchestre par gouvernement wallon et flammand, ne l oublions pas. C est ca qui est rageant : se faire voler nos revenus, et ensuite critiquer parce qu on n a pas les moyens de securite, proprete,... c est degeulasse) et ont "optimise" tous les flux financiers, politiques,.. vers la Flandre. Et oui, essayez de faire lacher un euro a un riche qui a vole des millions de gens : il vous le donenra , en ralant et en faisant bien remarquer qu il vous l a donne.
C est ca le Vlaamse Raad d ajd hui.
Svp, documentez-vous (notamment en rleiisant tous les articles de ce blog, francodebruxelles, quievit,...) te vous realiserez que NON, nous ne sommes pas des faienants, OUI nous payons autant que les Flammands, OUI nous nous faisons voler par les Flammands. Wallons comme Bruxellois. Un peu plus le Bruxellois, mais vous avez renmarque? Les bruxellois ne sont pas faches contre les Wallons qui leur prennent aussi 12 miliards. pourquoi? Parceque les flammands nous volent plus encore? -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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@Marcel
"Elle vit en fait aux crochets de Bruxelles, ce qui n'est ni plus ni moins normal dans un État fédéral."

C est vrai, mais il faut le dire plus poliment et moins fort, sinon on risque de se faire insulter et traiter de voleurs assistes comme avec les flammands -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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il paraitrait qu'un état Wallonie-Bruxelles serait viable !!!

http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_belgique/L-entite_Wallonie-Bruxelles_serait_viable.8958845-3154.art?ckc=1

Écrit par : Pascal | mardi, 07 septembre 2010

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Que peuvent-ils bien avoir, tous ces français qui font leurs études ici et qui, celles-ci terminées, préfèrent finalement rester ici tant la mentalité et l'organisation françaises, par comparaison, leur colle le cafard rien que d'y repenser ? (observé chez de nombreux français)

Je pensais me mettre à vous répondre sur la mentalité belge, mais j'ai du boulot. Achetez-vous ceci pour un début de piste : http://www.amazon.fr/Histoire-Belgique-pour-snuls-Collectif/dp/2356870830/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1283862584&sr=8-2

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 07 septembre 2010

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@Jean-Marc
Oui, j ai constate ce phenomene d attachement a la Belgique 100% des fois ou des Francais sont venus travailler a bruxelles (sur plus de 20 cas de ma connaissance).

En fait, ils braillent deux fois quand ils arrivent chez nous... -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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@Pascal
Merci pour l info, TRES interessant.

Et j espere que la basse-cour flammingante aura la decence de fermer son clapet cette fois-ci, au lieu de vous critiquer -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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@ Jean-Marc L.

Vous dites : "Si nos dirigeants font la connerie de fondre la Wallonie dans la France, nous serons beaucoup à regretter d'avoir notre propre pays. Je crois que vous ne mesurez pas les différences au quotidien, dans les mentalités comme ailleurs. Ce n'est pas parce qu'on parle la même langue que des pays sont interchangeables. Demandez aux québecois ou aux suisses ce qu'ils en pensent."

Et je vous répond que moi, je suis wallon, liégeois et parisien depuis plus de 10 ans, ce qui devrait me conférer une certaine crédibilité pour ce qui est de juger de ce point. A mon sens et basé sur ma propre observation et corroboré par pas mal de Belges dans une situation comparable, il n'y a strictement aucune différence notable qui puisse constituer le moins du monde un obstacle à l’union de la Wallonie à la France. Bien évidemment, il y a une myriade de micro-différences, mais rien qui soit fondamental, ce qui ne serait pas le cas si on parlait d’une union à l’Allemagne ou à la Russie … Nous partageons avec la France beaucoup lus que la même langue. Nous avons en commun les valeurs, le cadre de référence socio-économique, la littérature, les références culturelles, la gastronomie etc. En fait, et à la réflexion, la Belgique entière a été construite comme une sorte d’extension de la France, de sorte que même les Flamands ressortent d’un contexte très français, la langue et ce qui y est directement lié nonobstant. Par exemple, le droit belge est pour l’essentiel identique ou très similaire au droit français. Les provinces sont des copies des départements français qu’elles furent jadis etc. Et bien entendu, les Belges francophones, par médias et expérience personnelle interposés, se projettent déjà dans la réalité française. Visitez le site web du Soir. Il y a un onglet « Belgique », un onglet « France » et un onglet « International ». Pour Le Soir, la France, ce n’est pas l’étranger.

Pour ce qui est de votre remarque sur le fait de regretter un jour d’avoir perdu notre propre pays, je rétorquerai que ce pays qu’il faut partager avec les Flamands, et même leur disputer âprement notre place dans celui-ci, ce n’est pas mon pays. Je veux être l’égal en droit et en fait de tous les autres citoyens d’un état de droit qui me protège et m’assure contre toute discrimination basée sur ce que je suis. Je vous pouvoir participer au choix du chef de l’état et même pouvoir être candidat à cette fonction. Je veux pouvoir élire directement le député qui me représentera au parlement, et avoir une chance raisonnable que mon vote influence la formation du gouvernement de mon pays, plutôt que de voir des coalitions byzantines de perdants mener des politiques qui n’ont qu’un vague rapport avec les thèmes de la campagne électorale.

La France est ce qu’elle est, ni perfecte ni magique, mais elle existe, elle est un vrai pays dans lequel les Wallons peuvent s’intégrer et être enfin des citoyens à part entière.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 07 septembre 2010

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@ DonBlacksad,

Ils emble exact que nombre de Français se sentent bien en Belgique, mais pensez vous que ce soient des éléments de Belgitude comem les innombrables gouvernements, parlements, ministres et appartchiks qui les séduisent ? Ou peut-être l'instabilité chronique et la déliquescence de l'état ? Eventuellement l'exceptionnelle pression fiscale confiscatoire mais nécesaire pour payer tout ce bazar ?

La Belgique, sa partie francophone à tout le moins, est effectivement un coin du monde où il fait bon vivre, et la bonne nouvelle est que ça va continuer. La douceur de vivre n'est pas conditionnée par le code pénal ou les institutions ne vigueur.

Par contre, le malgoverno wallon qui est un pur produit de l'état belgo-flamand, quant à lui, ne contribue en rien à la douceur de vivre, et son éradication sera une conséquence bienvenue de l'union à a France. Certes, quelques exilés fiscaux regretteront certainement ce paradis fiscal à deux heures de Paris où l'ISF n'avait pas court, mais pour les futurs-ex-Belges, le bilan sera colossalement positif, j'en suis intimement convaincu.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 07 septembre 2010

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@JPBWEB
Loin de moi l intention de denigrer la France, j y i pas mal d amis et y passe 15 jours chaque annee, avec plaisir.
Oui, nous sommes tres similaires (perso, je me sens beaucoup plus proche d un marseillais que d un Parisien, mais bon, question de sensibilites -).
Oui, nous sommes tres differents, comme un etre humain peut etre d un autre.

Il est certain que nous serions bien en France, et que le nain de jardin sera content d avoir agrandi le territoire de la France (et donc impots,...). La seule question que je me pose est : l Angleterre et/ou l Allemagne vont-ils autoriser la France a recuperer la capitale europeenne? Pas sur, et j attends de voir les contreparties qui vont devoir etre lachees.

Neanmoins, je pense de plus en plus que l Europe est une vaste blague (cfr FortisGate et DexiaGate (Hollande/France >< belgique), Islande (Hollande/Angleterre >< Islande), Grece/Allemagne,...) et si en 1992 j ai pousse comme un malade pour Maastricht, je le regrette aujourd hui.
(La vision du film ZEITGEIST m a fortement oriente, je l avoue, au vu du resultat final souhaite par certains mais... c est helas l explication la plus PROUVEE et qui a le plus de SENS, a mon avis. Tout le reste est la MatriX -)

Je suis persuade quand on voit la Hollande, le Liechtenstein, Suisse, Luxembourg, Andorre,... bref tous les petits pays d Europe, qu il est preferable et viable de la jouer en petit cavalier seul au sein d un groupe : nous serons alors certains de garder nos specificites regionales et notre mode de vie sera mieux preserve.

La liberte n a pas de prix, et je ne pense pas que s assujettir a un plus grand nous aidera vraiment a conserver notre liberte, ou notre nationalite (chti clin d oeil -), au sein de la France. Mais je le repete, j adore la France, l Espagne,... ce n est pas pour autant que je souhaite vivre comme eux a 100%. La Belgitude me plait, enormement. Faut juste parfois depasser notre belgitude pour la defendre.

Mais nous somems tous d accord ajd hui sur un point : TOUT, mais vraiment ABSOLUMENT TOUT, sauf les Flammands influences par des nationalistes flamingants.
On a essaye pendant 200 ans, y a pas moyen de vivre en paix avec eux.
Du moins, tant qu ils n auront pas repris leurs esprits... mais je ne crois pas en la bonte intrinseque de l homme -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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@ Pascal

Cet article ne donne qu'une chose de concret: coupons l'eau de la Flandre, bel article.

@ DonBlacksad

Voila ce que la basse-cour en pense: le seul element concret de l'article du nouveau WalloBrux est un element destructif, bel humanisme et totalement illusoire.

Écrit par : traveller | mardi, 07 septembre 2010

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Je rappelle que la Tchéquoslovaquie s'est scindée contre l'avis de la majorité de la population, il n'a suffit que 15% de séparatistes côté slovaque et du côté tchèque d'avoir des politiciens qui les ont pris au mot pour séparer en 6 mois (même si ça n'est pas aussi facile que ça dans le cas belge)

Écrit par : Guillaume | mardi, 07 septembre 2010

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@ DonBlacksad,

Vous dites:

"Les bruxellois ne sont pas faches contre les Wallons qui leur prennent aussi 12 miliards. pourquoi? Parceque les flammands nous volent plus encore?"

Si Bruxelles existe en tant que Région c'est grâce aux Wallons en général et aux socialistes en particulier. Si Bruxelles est devenues riche c'est grâce au centralisme belgiciste du 19ème et du 20ème siècle qui a drainé les richesses des mines, des verreries et de la sidérurgies Wallonnes.
Les Wallons ne volent personnes.

Bien à vous

Denis DINSART

Écrit par : denis dinsart | mardi, 07 septembre 2010

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@ DonBlacksad,

Je ne suis pas en désaccord avec vous, et je ne suggérerais pas au Lichtenstein ou au Luxembourd de demander leur intégration à l'Allemagne pas plus que d'Andorre ou de Monaco à la France. Ce sont certes des micro-états mais aussi et surtout d'authentiques nations, ce que n'est pas la Wallonie. S'il existait en Wallonie un sentiment national détectable, similaire par exemple à celui du Luxembourg voire même à celui de la Flandre (les accents nazis en moins si possible), je serais en faveur de la création d'une Wallonie souveraine, quels que soient les obstacles pour y parvenir.

En l'état, ce sentiment national wallon n'existe pas, pour la simple raison selon moi que les Wallons ne sont pas un peuple distinct, mais une partie du peuple français dont ils ont été séparés par les aléas de l'histoire. Il ne me parait donc pas indiqué de souhaiter la création sur les ruines de la Belgique d’un état wallon. De plus, bien évidemment, l’union à la France est un processus infiniment plus simple et sécurisé dans le contexte actuel que l’aventurisme que constituerait une tentative de création d’état souverain.

Pour ce qui est de la Belgitude dans ce qu’elle a de sympathique et de convivial, je ne pense pas qu’elle soit le moins du monde menacée par l’adoption pure et simple du contexte politico-institutionnel de la France, pas plus que ne sont menacés les particularismes locaux ailleurs en France, pays particulièrement divers s’il en est.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 07 septembre 2010

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@Guillaume : c'est une excellente remarque. On peut dire que de telles scissions ne sont en fait pas démocratiques.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 septembre 2010

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@ Marcel Sel,

J'ai parfois du mal à suivre les méandres de vos conceptions quant à ce qui est démocratique et ce qui ne l'est pas. La scission de la Tchécoslovaquie a peut-être été initiée contre le sentiment majoritaire à ce moment là, et encoe celà resterait à prover, mais ce processus fut parfaitement légal de bout en bout et dûment voté par les assemblées représentatives idoines.

Pour autant que je sache, ni à l'époque ni depuis, on n'a vu de mouvement populaire disposant de la moindre assise représentative tenter de s'opposer à la scission ni de renverser le processus ultérieurement.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 07 septembre 2010

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Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est: pourquoi, alors que la séparation semble de plus en plus inéluctable, les francophones continuent-ils à accepter la scission de BHV sans élargissement de Bxl. Mais bon sang, que nous cache-t-on?

Écrit par : MC MICH | mardi, 07 septembre 2010

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@JPBWEB,

pas de sentiment wallon certes mais bel et bien un fort sentiment belge!
Les flamands créent donc ce qu'ils veulent et le reste du territoire ne change pas de nom et reste la belgique!
C'est le mieux, je n'ai aucune envie de devenir français(et je n'ai rien contre les français, bien au contraire).

Écrit par : MARS | mardi, 07 septembre 2010

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@Denis
Euh... jusqu a preuve du contraire Bruxelels n est PAS riche (structurellement sous-financee par des lois votees par les partis dont les instances dirigeantes sont... pas a bruxelles, c est un fait). Il est tout-a-fait vrai de dire que Bruxelles s est cree en partie grace aux Wallons (la plupart de mes amis bruxellois sont soit d origine wallonne, soit on des parents wallons, ce qui est plutot normal pour une capitale de pays). Mais uassi grace a mes parents, ou autres comme eux, qui ont quitte leurs montagnes asturiennes pour tenter leur chance en belgique.

Je m excuse d avoir utilise le terme "voler" et de vous avoir inutilement choque, vous avez raison, choix peu judicieux de ma part concernant les transferts vers la wallonie, avec qui une solidarite naturelle et instutionnelel (cocof,...) permet de dire qu il n y a pas vol.

Un transfert du federal plus important vers la Wallonie, oui, avec un re-transfert un peu moins important vers Bruxelles (sinon elel ne serait pas sous-financee, il faut etre realiste), via d autres canaux. C est un fragile equilibre qui marchait plutot bien avant le souhait d independance des flammingants.

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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A Marcel, tout à fait. C'est pour cela que le premier président tchèque qui a réalisé cette scission n'est pas très bien vu au niveau européen. La différence avec la Tchéquoslovaquie c'est que les séparatistes étaient les pauvres à l'époque et les politiciens tchèques se sont dits qu'ils pouvaient enfin s'en débarasser.

Écrit par : Guillaume | mardi, 07 septembre 2010

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@JPBWEB
Il est certain que la Wallonie serait une belle province de la France et qu elle pourrait garder ses aprticularites (un grand nombre en tout cas) comem le Nord, L Alsace,.. le font.

Par contre, votre avis sur l avenir de Bruxelles (position, statut, finances,...) au sein de la France m interesse grandement. Merci.

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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LA solution pour Bruxelles? -) -) -)
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20100907_099

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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Quelqu un saurait-il m indiquer le lien vers la "fameuse" carte de la RTBF,
dont Ben Weyts (N-VA) parle dans l article suivant :
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=B39838483100907 ?
Merci a l equipe -)

J ai cherche, mais ne l ai pas trouvee sur le site de la RTBF, et le lien propose par le standaard ne fonctionne pas, ce qui me laisse a penser que la strategie de mentir sans preuves n a pas ete apprise toute seule par la basse-cour.

Tres amusant de voir les flammands ecoeures par cette unique carte, hypothetique pour l instant, et qui si elel existait, aurait plus que sans doute utilisee dans un contexte de scenario hypothetique de future Belgique.

mais evidemment, affirmer sans preuves... on ne peut pas verifier -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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JPBWeb : la démocratie suppose une information correcte à la population. Il ne s'agit pas seulement de ce que les gens votent.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 septembre 2010

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@Marcel : donc on ne vit absolument pas dans une démocratie...
Au nord, les journaux sont très nationalistes alors que peu
de Flamands veulent l'indépendance. Et au sud, on se conforte
dans l'idée belgicaine : qu'il faut à tout pris sauver la Belgique
à n'importe quel pris, alors que le con-fédéralisme est un pas
de plus vers la scission et c'est ce que les francophones ne veulent pas..

Écrit par : Thibaud | mardi, 07 septembre 2010

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Bonsoir, j'ai lu en gros vos messages sur votre raz le bol d'être considéré comme des wallons, fainéants et profiteurs de la flandre et je suis bien d'accord avec vous.

J'ai regardé les statistiques fédérales en matière de déclarations d'impôts, je me suis basé sur le revenu moyen par déclaration et non pas sur le revenu moyen par habitant car c'est le déclarant qui paye ses impôts et non pas les habitants, à ce que je sache mes fils ne payent rien comme impôt!?

donc quelques données en sachant que l'on fait dire ce que l'on veut au chiffre.
1. commune ou le revenu est le plus élevé: Lasne!
2. dans le classement des 10 communes au revenu le plus élevé il y a aussi: rhode St genèse (3ème), Kraainem (6ème) et Wezembeek Oppem (10ème), 3 communes à facilités ou les francophones sont largement majoritaires, non très largement majoritaires. il y a aussi tervuren en 8ème place qui aurait au moins 20% de francophones mais bon.
3. Arrondissement le plus riche: Arlon, suivi de Hal vilvorde (OK 10 fois plus d'habitants) suivi de Nivelles.
4. Province la plus riche : brabant flamand suivi... du brabant wallon! devant les 4 autres provinces flamandes. (celle du Luxembourg est aussi plus riche que celles de la Flandre occidentale et du limbourg)
5. autres particularités: La région wallone (dans son ensemble) ainsi que 4 provinces wallones (à l'exception du Hainaut) ont un revenu moyen par déclaration que... Anvers! la ville dont ce cher BDW veut devenir bourgmestre.
5. La différence par déclaration entre la ville d'anvers et la région bruxelloise n'est que de 170euro.
6. avec plus ou moins la même population, l'arrondissement de Charleroi est moins de 10% plus pauvre que la ville d'Anvers! quoi?? le chancre de la Belgique seulement 10% plus pauvre par déclaration d'impôt que la grande capitale et phare de la créativité, des arts et de la mode flamande!!

Conclusion: Nous devrions peut être commencer par dire que l'on en a marre de payer pour des fainéants flamands dans leur ville la plus importante: Anvers!

Autre conclusion: si seulement un tiers des 150.000 francophones qui vivent dans le brabant flamand se déplaçait vers le brabant wallon, cette province perdrait le titre de province la plus riche et la région flamande serait fortement appauvrie (surtout si les migrants viennent des communes à facilités).

Je sais que l'on fait dire ce que l'on veut au chiffre néanmoins je trouvais que c'était quelques petites infos peut être intéressantes à ressortir lors de discussion sur ces sales wallons profiteurs.

Écrit par : Renaud | mardi, 07 septembre 2010

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au point 5: je voulais dire un revenu moyen par déclaration plus élevé qu'Anvers

Écrit par : Renaud | mardi, 07 septembre 2010

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@ DonBlacksad,

Mon avis sur l'avenir de Bruxelles ? Mon avis vaut le votre, et je n'ai pas de boule de cristal, mais vu d'ici à Paris, il n'y a pas tellement de raison de faire une différence d'avec la Wallonie. D'ailleurs, pour les Français, les Belges d'expression française sont des Wallons, par opposition (si j'ose dire) aux Flamands . Par conséquent, l'affaire est surtout un exercice de tracé d'une frontière internationale claire et définitive. Pour ce faire, c'est facile. On part du centre de Bruxelles et on rayonne dans toutes les directions, commune par commune, quartier par quartier, rue par rue si nécessaire. Tant qu'on a plus de francophones qu'autre chose, c'est la France. Dès qu'on passe en dessous des 50 de francophones, on s'arrêter. Les habitants se voient attribuer la nationalité française et auront avec l'administration locale des contacts en français. Alternativement, ils pourront opter pour une des autres nationalités proposées aux ex-Belges, par hypothèse la nationalité hollandaise ou allemande, et bénéficier à ce titre de la protection consulaire et de services particuliers (aide administrative, écoles, bibliothèques, etc.) dispensés par leur pays de référence. Et pour les francophones de l'autre côté de la nouvelle frontière internationale de même pour ce qui est de la nationalité française et de la protection consulaire et des services particuliers. Donc, plus de facilités, plus de sous-nationalité, plus de problèmes.

A partir de là, Bruxelles devenue ville de France comme Lille ou Toulouse bénéficiera de la solidarité nationale avec une sollicitude toute particulière due à sa situation frontalière qui nécessitera de conclure des accords de bon voisinage avec la Flandre (et plus précisément dans mon hypothèse les Pays-Bas) et de les faire respecter, comme par exemple l'entretien des accès terrestres à Bruxelles et aussi l'interdiction de son survol.

Pourquoi faire compliqué ? Il faut sortir du carcan intellectuel sclérosé de la vieille Belgique. C'est un certain effort à faire, j'en conviens, mas ça en vaut la peine parce qu'on s'aperçoit alors que des problèmes qui semblaient insolubles trouvent des solutions de bon sens.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 07 septembre 2010

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Si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois -)

Solution qui n a rien pour me deplaire, meme si je reste un irreductible gaulois -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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Ahaaa que je t'y prends, sale impérialiste français.
(je devance)

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 07 septembre 2010

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en Neerlandais, ca aurait fait plus realiste... mais 1 bon point traveller pour toi quand meme -) -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 07 septembre 2010

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@Renaud

concernant les points 1. et 2.
permettez-moi de rajouter une petite nuance
il y a énormement d'expat qui vivent dans les communes mentionnés sous 1. et 2.
(p.e. à Rode il y a plus de 4000 étrangers sur 18000)
et coté francophone dans ces communes il y a bcp de pensionnés

les expats jouent également un rôle assez important dans le brabant wallon et le brabant flamand

Écrit par : bema | mardi, 07 septembre 2010

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@Thibaud : la multiplicité des opinions de presse sont en effet un facteur de démocratie. La presse francophone ne défend pas systématiquement une même vision, je trouve. Mais il manque, c'est vrai, un grand journal contre-poids comme le Canard en France. Cela dit, à la VRT, on montrait dimanche des extraits de l'émission de la RTBF sur Bart De Wever, et bien que tous les arguments étaient dûment argumentés (et encore, ils n'ont pas été jusqu'à comparer le drapeau du VNJ et celui de la NJSV nazie), à la fin du reportage, les deux journalistes de la VRT ont immédiatement conclu, sans appel, qu'il s'agissait de diabolisation. Pas même un début de questionnement sur ces mouvements (VVB, VNJ, VMO) ! Côté RTBF, comme on expliquait que De Wever a grandi dans un environnement ultraflamingant (père VMO, vivant au-dessus d'un local du VNJ et en face d'un autre du VVB, le premier étant clairement un mouvement d'extrême-droite nationaliste qui commémore les Waffen SS flamands), on aurait pu nuancer en disant que le frère de Bart, Bruno, n'en était pas moins devenu un démocrate.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 08 septembre 2010

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Merci Renaud, mais d'où tenez-vous ces informations ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 08 septembre 2010

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@Bema : il y a aussi beaucoup d'expats à Overijse...

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 08 septembre 2010

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@Marcel Sel '@Bema : il y a aussi beaucoup d'expats à Overijse...'

je reconfirme: les expats jouent également un rôle assez important dans le brabant wallon et le brabant flamand

@Renaud
une autre petite nuance à apporter est la suivante:

en wallonie 40% ou plus travaille pour l'état, la région, la province, ...
en flandre ce % est inférieur à 30

ces emplois sont payés par l'état, ...

donc l'opération vestzak broekzak est plus importante en wallonie et par conséquent les contributions nettes aux finances de l'état sont au minimum inférieures de 1/7

Écrit par : bema | mercredi, 08 septembre 2010

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@Bema : il y a plus de fonctionnaires par habitant proportionnellement dans un pays plus petit, c'est une question d'économie d'échelles. D'autre part, si la Flandre a (juste un peu) moins de fonctionnaires, c'est d'abord une question historique, et ensuite parce qu'elle fait beaucoup plus appel à des consultants extérieurs, y compris à plein temps. L'Union européenne fonctionne de la même manière : sur le papier, elle occupe deux ou trois fois moins de personnes/an que dans la réalité. Je reconnais que ceci permet de diminuer le nombre de retraites de fonctionnaires à payer ensuite, mais dire qu'il y a plus de gens qui travaillent pour l'État en Wallonie qu'en Flandre est faux.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 08 septembre 2010

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@marcel sel '(juste un peu'

juste un peu => +50%

Écrit par : bema | mercredi, 08 septembre 2010

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@sel: http://statbel.fgov.be/fr/modules/publications/statistiques/marche_du_travail_et_conditions_de_vie/revenus_fiscaux_-_exercice_1994_-_2008.jsp

BEMA: pour rhode, oui ok néanmoins rhode est à 60% francophone!

Écrit par : Renaud | jeudi, 09 septembre 2010

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@Bema: il y a aussi beaucoup d'expat à Tervuren, Overijse, Waterloo, etc... Certains de ces expats ne payent pas d'impôts chez nous! donc ça devient compliqué. Le fait est que Rhode est la 3ème commune et rhode est à 60% francophone, maintenant vous pouvez me répondre que les francophones de Rhodes sont tous des bas salaires et les néerlandophones sont les hauts salaires! de même pour Kraainem et Wezembeek.

Quand au chiffre de 40% qui travaille pour la région,etc... et les 30% pour la Flandre (bon la Flandre n'est pas la panacée européenne d'abord, encore une fois faites des comparaisons internationales) mais d'ou tenez vous ces chiffres? selon le bureau fédéral du plan et le forem il y a un peu plus de 4,4millions de travailleurs en Belgique et selon les 2 il y aurait autour des 780,000 à 810,000 travailleurs dans les fonctions publiques et administrations et enseignement ce qui donnerait un taux de 20% pour la belgique et vous arrivez autour des 30%. oui il y en a plus en wallonie qu'en flandre (243,000 dans l'administration et éducation en wallonie, selon le forem, sur 1,193,000 travailleurs en wallonie: 20,4% ; 369,000 sur 2,585,000 en flandre: 14,3%; et 167,000 sur 680,000 à bruxelles: 24,6%) mais la flandre à sa capitale à bruxelles donc sans doute qu'une plus grande proportion de fonctionnaires sur bruxelles sont ils flamands.

Mais ce n'est pas parce que vous avez moins de fonctionnaires que la wallonie que pour autant vous êtes une référence internationale, loin de la d'ailleurs.

Écrit par : Renaud | jeudi, 09 septembre 2010

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